Portraits de Femmes : Marion Séclin

Vanessa : Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Marion : Je suis Marion Séclin, comédienne et scénariste. J’ai aussi un compte Instagram sur lequel je crée de tout, et surtout n’importe quoi. Je suis une raconteuse d’histoires avant tout.

Qu’est-ce qui t’anime le plus dans ta vie ?

Raconter des histoires qui tirent le monde vers le haut, et l’humanité vers plus d’humanité. Je suis viscéralement bouleversée par les injustices, donc je suis tenue par la volonté de changer les rapports sociaux entre les humains, et toutes mes histoires sont teintées de ça.
Et, plutôt que de me plaindre du système existant, je tends à raconter des histoires qui relatent une autre réalité, comme pour la normaliser, et montrer comment est le monde dans lequel je veux vivre. 

Côté boulot : passion ou casse-bonbons ?

J’aime mon travail plus que tout sur terre, même si parfois je me demande si je suis folle ou juste déterminée. Je crois que mon oeuvre est la chose dans laquelle ça me coûte le moins de me donner corps et âme.

Pas de question : le champ est libre ! À toi de te lâcher. Raconte ton histoire, partage ton message !

Mon message il est simple : je ne veux pas mourir dans le monde dans lequel je suis née. Je ne veux pas de médailles, ou de statue, je veux juste me dire qu’à mon échelle, j’ai facilité la vie de plein de gens. Je veux divertir, faire voyager, embarquer avec moi, en prouvant à quiconque en doute encore, qu’on peut tout faire quand on est consciente de son pouvoir. Le pouvoir, c’est quelque chose de bizarre : on en donne trop à ceux qui nous font peur, et souvent, on ne s’en donne pas assez. Ben moi je veux retourner la vapeur, montrer que se donner les moyens c’est se donner le pouvoir de tout accomplir.
On est tous capable de grandes choses, mais on a trop peur. Mais, quand on y regarde de plus près, on a peur de quelque chose qui n’existe pas. Il faut aller au-delà de la peur, de la peur du ridicule, de la peur du jugement, de la peur de rater. Et au-delà de la peur il y a notre pouvoir individuel, celui à qui on doit donner toutes les chances.